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Le trek de Choquequirao

COMMENT ÇA SE PASSE ?

 

En théorie (telle que les agences l'organisent), la rando se déroule de la façon suivante :

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  • Jour 1 : De Cachora (ou du mirador Capuliyoc, accessible en voiture) à Santa Rosa (ou Playa Rosalina, mais moins recommandé)

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Départ très tôt le matin (5 ou 6h maxi) depuis Cachora (+ 11 km environ, relativement plat, mais pas tout à fait... compter 2h30 de marche environ) vers le mirador de Capuliyoc. Évidemment, on peut aussi prendre un taxi vers 7h du matin pour squeezer cette partie là ;) 

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Descente vers la rivière : 1 500 m de dénivelé négatif (ça descend raide, attention aux genoux !) sur 9 km jusqu'au camping Playa Rosalina, au bord du rio Apurimac.

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Nuit à Playa Rosalina (il paraît qu'il y a beaucoup de bébêtes... Nous n'avons pas spécialement remarqué, mais à l'aller comme au retour, nous y avons juste fait une petite pause) OU on continue un peu (400 m de grimpette sur 3 km de trajet) jusqu'au camping de Santa Rosa.

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Nous recommandons cette seconde option : même épuisé,  ce n'est pas gênant de monter un peu après les 1 500 m de descente, ce n'est pas très très long (même si on vous l'accorde, en fin de journée, ça pique un peu), et le lendemain, on est bien contents de raccourcir un peu le trajet - surtout si on est pressé. En effet, en marchant bien, il est possible d'arriver suffisamment tôt sur le site pour visiter la partie basse.


 

  • Jour 2 : De playa Rosalina OU Santa Rosa à Choquequirao en passant par Marampata

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Si départ de Playa Rosalina, 1 500 m de dénivelé positif sur 5,4 km de sentier jusqu'à Marampata. "Seulement" 1 100 m de dénivelé sur 2,4 km si départ de Santa Rosa (on vous jure qu'on sent la différence !)

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On déconseille très vivement le camping à Marampata : très cher, et loin du site. Mais on peu très bien y déjeuner ! 

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Encore 3 km pour arriver à la guérite où l'on paie le droit d'accès, avant de marcher encore environ 30 minutes pour arriver au camping Choquequirao. On lit partout que le terrain est plat de Marampata au camping. C'est FAUX. Le total est peut-être à peu près nul, mais à part un petit passage effectivement plat, ça monte, ça descend, ça monte, ça descend. On préfère vous préparer psychologiquement. Le seul vrai plat qu'on ait retenu du trajet, c'est le pont pour traverser la rivière.
 

Installation du camp, éventuellement visite d'une partie du site (on recommande chaudement !). La plupart des gens ne visite pas la partie basse, que nous avons beaucoup appréciée. De même, presque tout le monde visite la partie haute le matin - pas mal de monde, donc (toutes proportions gardées... le site n'est jamais très fréquenté).

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Il peut donc sembler intéressant de visiter la partie haute le jour 2, en fonction de votre heure d'arrivée, mais vous risquez de ne pas avoir beaucoup de temps avant le coucher du soleil... On recommanderait donc plutôt de visiter la partie basse, très impressionnante, mais ce n'est pas la fin du monde si vous n'avez pas le temps d'explorer chaque terrasse, alors que ça serait dommage de rater un bout de la partie haute...


 

  • Jour 3 : De Choquequirao à Chiquisca

 

Tôt le matin, visite de la partie qu'on n'a pas visitée la veille (ou de la partie haute uniquement si on n'a rien visité la veille).

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Début du retour : descente (- 1500 m de dénivelé sur 8,4 km, donc), puis nuit à Playa Rosalina ou bien on remonte un peu jusqu'au camping Chiquisca. 

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  • Jour 4 : De Chiquisca à Capuliyoc et Cachora

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Départ à 4h du matin ! En effet, il n'y a absolument pas d'ombre jusqu'au mirador Capuliyoc. Sachant qu'il y a environ 1 500 m de dénivelé vraiment raide, il est impensable d'effectuer cette marche sous le soleil. Le seul moyen de l'éviter : partir avant qu'il ne pointe le bout de ses rayons !

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Il faut donc se lever bien avant afin de prendre un (indispensable) petit déjeuner bien consistant et de replier le campement.

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Possibilité de se restaurer à Capuliyoc, avant de continuer (à pied ou en taxi) jusqu'à Cachora.

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En pratique, il est tout à fait envisageable de rallonger ou raccourcir la durée du trek, en fonction de ses capacités physiques et de ses envies. Afin de profiter au mieux du site et de ne pas faire les dingues (comme nous l'avons fait), nous pourrions conseiller une durée optimale de 5 jours : 2 jours pour descendre de Capuliyoc à Playa Rosalina puis Santa Rosaet arriver jusqu'au camping Choquequirao (avec une fin de journée tranquille à se détendre), 1 jour complet de visite du site, 2 jours pour le retour.

 

COMBIEN ÇA COÛTE ?

 

En dehors de certains campings de Marampata, qui fixent librement leurs prix, et du camping de Choquequirao, gratuit, tous les campings sont au prix de 5 soles par tente (si vous dormez à plusieurs dans la tente, c'est 5 soles aussi) et par nuit.

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Concernant le camping de Playa Rosalina, on a un léger doute : gratuit, ou 5 soles ? Nous avons entendu différents sons de cloche, mais pas testé nous-mêmes...

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L'accès au site coûte 60 soles par personne (30 pour les étudiants et les péruviens, 25 pour les enfants - qu'on vous déconseille cependant d'emmener avec vous à moins qu'ils n'aient VRAIMENT l'habitude de faire de longues randos...).

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À ce prix, il faut ajouter les frais de transport depuis votre ville d'origine jusqu'à Cachora (compter environ 10 soles depuis Abancay, 20 depuis Cusco), auxquels s'ajouteront quelques soles supplémentaires si vous décidez de prendre un taxi de Cachora à Capuliyoc.

 

Il faudra encore y ajouter qu'éventuellement les frais de location de matériel de randonnée et de camping (chaussures, tente, duvets, réchaud...).

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Si vous souhaitez employer les services d'un arriero, sachez qu'il faut compter environ 60 soles / jour pour un l'arriero, plus 40 soles / jour / mule (et oui, les services de la mule sont comptés séparément... Pour ne pas trop les charger, il est possible par exemple que pour 3 ou 4 personnes, il faille 2 mules).

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C'est évidemment à vous de voir.

 

Nous concernant, le fait de vaincre ces montagnes magnifiques avec de gros sacs bien lourds sur le dos a été une expérience terriblement gratifiante ! Difficile, certes, mais nous en sommes sortis pétris de joie et de fierté (et disons-le : de toute façon, nous n'avions pas les moyens de nous payer un guide, donc la question a été vite réglée).

 

Mais il ne faut pas se surestimer, et le confort apporté par l'arriero (qui en général prépare en plus le petit déjeuner et monte/démonte les tentes de son groupe) n'est pas négligeable.

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Ceci dit, décider de prendre des mules est vraiment une question de confort : pas de piège, vous ne vous perdrez pas : le sentier est très bien entretenu. Même de nuit, il faut vraiment avoir envie de s'égarer pour y parvenir, alors de jour...

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Selon que vous fassiez ce trek en totale indépendance ou avec un arriero ou un tour organisé, si vous avez votre propre matériel de camping/randonnée ou non, le budget varie donc très, très fortement...

ATTENTION !

 

De nombreuses agences vous proposent de tout organiser depuis Cusco. Sachez que cela vous reviendra beaucoup, BEAUCOUP plus cher... Et que le service sera le même. La plupart des guides de voyage vous diront qu'on reçoit le service que l'on paye. C'est faux : il n'y a pas d'hôtel et pas d'électricité quoi qu'il arrive, donc impossible de transporter des denrées périssables telles que de la viande.

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Autant vous arranger directement avec un arrière à Cachora. Vous en trouverez facilement et vous le règlerez directement plutôt que de graisser la patte des agences (car soyez-en sûr : la différence de prix va dans la poche des gérants... Si vous avez un peu de sous, mieux vaut donner un pourboire à votre guide).

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QU'EST-CE QUE J'EMPORTE ?

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Attention, entre les campings près de l'Apurimac (Chiquisca, Playa Rosalina, Santa Rosa) et les autres, il y a de sacrées différences de températures (évidemment, avec 1 500 m de haut de différence...). Prévoir de bons duvets et de gros pulls bien chauds autant que des t-shirts !

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Concernant l'eau, vous en trouverez régulièrement dans les campings et il y a des rivières sur le versant Choquequirao (pas du côté Capuliyoc, prévoyez-le). En revanche, nulle part l'eau n'est potable. Dans la mesure du possible, emportez donc une gourde de type LifeStraw (ou à défaut des pastilles MicroPur). 

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Sinon, vous serez bon pour payer le prix fort aux campings.

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Enfin, signalons que quand nous indiquons que l'eau des campings est froide, il faut comprendre GELÉE. Genre comme un ice bucket challenge. Sincèrement, on s'est douché une fois chacun sur les 4 jours, en pleine journée pour pouvoir nous réchauffer au soleil après, et c'était atroce. 

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Si vous retrouvez le confort d'un hostal au retour, il peut être inutile de vous infliger cette torture...

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  • chaussures de marche (indispensables à notre sens. Pour cette fois, même de bonnes baskets, c'est de la torture)

  • Nourriture pour 4 jours (si vous avez besoin de compléter, vous complèterez en route. Ceci dit, les échoppes ne sont pas hyper bien achalandées, et sont assez chères comparé aux prix habituels. Mieux vaut donc prévoir son ravitaillement et n'avoir à faire que des ajustements, même si cela signifie alourdir considérablement son sac à dos).

  • réchaud et gaz (a priori, personne ne vous donnera de gaz - les gens emportent pile ce dont ils ont besoin pour ne pas se surcharger, et de toute façon il n'est pas dit que vous croisiez beaucoup de monde)

  • tente

  • duvet

  • lampe frontale (et piles de rechange : pas d'électricité)

  • un petit matelas autogonflant sauvera votre dos, donc votre sommeil, donc votre rando. À défaut, prenez au moins un tapis de sol. 

  • vêtements de marche légers

  • vêtements chauds pour les nuits à près de 3 000 m

  • une tenue de bivouac peut être appréciable. Ce  n'est pas indispensable, mais c'est vraiment agréable de pouvoir quitter ses vêtements de rando quand on s'arrête

  • crème solaire (ça tape fort, et pas d'ombre sur le versant du Capuliyoc)

  • protecteur anti-insectes (même nous qui sommes plutôt bio normalement, pour le coup on a craqué et acheté du chimique)

  • lunettes de soleil

  • suffisamment d'ARGENT LIQUIDE pour payer les campings, l'accès au site, et de petits extras (eau, pâtes, oignon, biscuit...). Il n'y a PAS de distributeur - et vous n'avez PAS envie de marcher 4 jours pour ne PAS pouvoir voir les ruines...

  • produits d'hygiène BIODÉGRADABLES. On ne rigole pas : tout rejoint directement la terre ou la rivière... Pour des recettes faciles de produits d'hygiène maison 100% biodégradables, cliquez ICI !

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