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VOYAGER AU FÉMININ

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Pour commencer, que les choses soient claires : OUI vous pouvez voyager si vous êtes une femme, et OUI vous pouvez partir toute seule. Oui, oui, oui, et vingt fois oui.

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Ce principe fondamental posé, il convient cependant d'apporter quelques ajustements pour que votre périple ne se transforme pas en parcours du combattant (ou de la combattante en l'occurrence).

 

Comme le dit un de nos proches : "il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des challenges". Voici donc les challenges à relever pour voyager sereinement quand on est une femme :

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Avoir ses règles sans se prendre la tête

S'épiler

Faire pipi n'importe où (ou presque)

Gérer ses problèmes gynéco

Avoir accès à la contraception

Ne pas se faire agresser

S'adapter à son environnement

Éviter les gros lourdauds

Faire de l'auto-stop

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Avoir ses règles sans se prendre la tête :

 

Avoir ses règles en voyage peut s'avérer un peu compliqué. Ceci dit, les possibilités en la matière s'avèrent relativement limitées :

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  • Tampons : dans de nombreux pays, notamment en Asie et en Amérique du Sud, trouver un tampon est parfois une mission presque impossible, et ils sont généralement très chers. De plus, on sait aujourd'hui qu'ils contiennent un nombre incroyable de substances nocives et qu'ils peuvent provoquer le SCT (syndrome du choc toxique). Nous ne sommes pas ici pour faire du militantisme anti-Tampax, ceci dit, les risques sont avérés et la lecture de cet article, ainsi que de ce témoignage, s'avère édifiante.

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  • Serviettes : version jetable, elles sont en général plus faciles à trouver que les tampons dans les pays précités. Cependant, cette fois encore, le bilan n'est pas génial : substances plus que douteuses en contact direct avec les muqueuses, impact écologique catastrophique (tant à la fabrication qu'en raison de l'impossibilité de recycler), et on ne vous parle pas de l'odeur/moiteur quand il fait chaud (qu'on soit bien d'accord : il est normal d'avoir ses règles, il est normal que ça sente un peu, mais un peu de fraîcheur entre les cuisses, c'est tout de même agréable). En plus, si vous vous mettez en maillot, forcément ça va se voir - et vous ne pouvez pas vous baigner avec.

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Version lavable, c'est beaucoup plus écolo, plus confortable et plus facile à mettre, et les odeurs sont moins importantes qu'avec la version jetable (ce qui peut surprendre, mais c'est comme ça). L'inconvénient, c'est qu'il faut les laver (évidemment) et parfois passer la journée avec une ou plusieurs serviettes sales dans son sac (ce dernier inconvénient n'étant pas très grave, les serviettes lavables étant en général vendues avec un petit étui)... Et le problème du maillot de bain et de la baignade reste entier.

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  • Coupe menstruelle : on a commencé à en entendre parler sous l'appelation poétique de "moon cup". Véritable petite révolution, cette coupe en silicone médical recueille le flux menstruel et peut rester en place jusqu'à 12h (en fonction de l'importance dudit flux). Vous trouverez toutes les informations que vous pouvez souhaiter et des comparatifs de coupes menstruelles sur ce site.

 

Elle présente les mêmes avantages qu'un tampon (discrétion, absence d'odeurs) mais sans les inconvénients : plus de risque de choc toxique, de substances dangereuses... Au début, sa pose et son retrait peuvent provoquer quelques ratés, mais une fois pris le coup de main, toute femme, quel que soit son âge, la taille de son vagin et de son utérus, qu'elle soit vierge ou non, peut porter une coupe menstruelle.

 

Si vous n'en utilisez pas encore, faites des essais pendant quelques cycles : au début, les risques de fuite et/ou de sentir la chose existent, et sont même monnaie courante. Mais une fois qu'on a pris le coup de main, c'est la liberté absolue ! Il convient simplement de faire attention lorsque l'on porte un stérilet à ne pas attraper le fil en voulant retirer sa coupe (c'est le seul risque que vous courez). Plus d'info sur le port d'une cup avec un stérilet ici.

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S'épiler :

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Le plus simple et le plus économique est bien sûr de ne PAS s'épiler. Si vous éprouvez le besoin de vous justifier, vous pouvez arguer que c'est naturel, que la femme n'est pas un objet qui doit être lissé pour être acceptable par le regard d'autrui, etc.

 

Cependant, que ce soit parce qu'on n'assume pas le regard des autres ou par confort personnel, nous sommes nombreuses à vouloir poursuivre l'interminable lutte contre les poils en tout genre.

 

Le choix est ici un peu plus vaste qu'en matière de contraception.

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  • Épilation au laser ou à la lumière pulsée. Avantages : très longue durée (quasi définitive. Partez du principe qu'une fois le "traitement" achevé, vous n'aurez pas à vous épiler pendant 10 à 15 ans), en général pas plus douloureuse qu'une épilation à la cire ou à l'épilateur. Inconvénients : onéreuse (compter environ 1 000€ au total, parfois plus - un peu moins pour les plus chanceuses). Il faut s'y prendre longtemps à l'avance, car il faut toujours au minimum 4 à 6 séances espacées d'un à plusieurs mois.

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  • Rasoir : rapide et facile à mettre en œuvre (un peu d'eau, un rasoir, un peu de savon pour les peaux sensibles - la mousse à raser n'est qu'un produit marketing inutile - et hop !), mais la repousse est très, très rapide (en général, la "douceur" ne dure pas plus d'une journée), en général, le poil est plus dru après le rasage, et comme il faut souvent remplacer la lame, cela revient vite assez cher et n'est pas du tout respectueux de l'environnement. Le rasage peut toutefois dépanner lorsqu'on est pressée. Dans ce cas, sachez que les rasoirs pour hommes peuvent tout à fait être utilisés, et qu'ils coûtent jusqu'à trois fois moins cher que ceux pour femmes...

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  • Épilateur électrique : relativement peu onéreux, il offre entre dix jours et un mois et demi (selon votre pilosité et la qualité de votre épilateur) de tranquillité entre deux épilations. Certains modèles fonctionnent sur batterie et peuvent donc être utilisés sans prise secteur à proximité. Le problème principal vient du bruit généré par l'épilateur en fonctionnement : pas évident lorsqu'on dispose de peu d'intimité. De plus, l'épilation des aisselles, et surtout du maillot, peut devenir un véritable supplice.

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  • Cire : froide (en bandes), elle peut être difficile à trouver dans certaines régions du monde. De plus, si vous partez longtemps, il faudra en transporter un grand nombre, ce qui n'est pas très pratique, d'autant que les bandelettes de cire supportent mal les grandes chaleurs et les grands froids...

 

Chaude, elle se présente sous diverses formes (roll-on, pot...). Vous pouvez la fabriquer vous-même de façon 100% naturelle. Voir la recette. Il convient alors d'être un minimum équipée pour pouvoir la faire fondre et de disposer d'un peu d'intimité. Elle vous laissera une peau douce et hydratée, mais sa mise en œuvre nécessite un peu d'entraînement.

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  • Disque dépilatoire : pratique car il ne demande aucun équipement spécifique (accès à l'eau ou à un système de chauffage) et totalement silencieux. Il est indolore, et l'épilation dure jusqu'à deux semaines pour les plus chanceuses. De plus, il convient aux femmes ayant des problèmes de circulation, pour qui l'épilateur électrique et la cire sont déconseillés. Il est en revanche contre-indiqué sur les peaux sensibles, et le disque demande à être changé fréquemment.

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  • Crème dépilatoire : pour nous, c'est non, non et non. Au niveau de la repousse, elle présente presque les mêmes inconvénients que le rasoir, mais en plus, elle est composée de produits chimiques nocifs tant pour vous que pour l'environnement. Enfin, on n'en trouve pas partout, et elle revient cher. La pire méthode d'épilation qui soit.

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Si aucune des méthodes ci-dessus ne vous convient, tentez votre chance dans les instituts locaux ! Essayez de vous faire conseiller car, comme chez nous, vous trouverez le meilleur comme le pire.

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Faire pipi n'importe où :

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Toilettes dégoutantes dont vous craignez de vous approcher ? Prise d'un besoin pressant en extérieur mais pas l'ombre d'un buisson pour se cacher ? Le révolutionnaire pisse-debout (que vous trouverez aussi sous la plus gracieuse appellation "urinoir portable féminin") est votre meilleur ami !

 

Son nom dispense d'expliquer sa fonction. Question technique, il s'agit d'une sorte d'entonnoir, généralement en silicone, à placer entre vos jambes, que vous pourrez rincer et ranger dans une petite pochette après usage (pour des raisons écologiques évidentes, nous déconseillons fortement l'usage du pisse-debout jetable). À tester tout de même avant la première fois dans la nature : quand on a pris l'habitude, tout est simple, mais les premières fois, avoir un lavabo à proximité peut s'avérer utile...

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Comme un garçon...

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Gérer ses problèmes gynéco :

 

Comme nous le disons dans notre article la santé en voyage au long cours, un petit check-up avant de partir est essentiel. Profitez-en pour voir votre gynéco, faire tous les examens de routine, et lui poser les questions qui vous préoccupent, notamment relativement à votre contraception. Dites-lui que vous partez en voyage, et combien de temps, afin d'obtenir des conseils personnalisés.

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Si un problème arrive en cours de cours de route : une mycose ? Si vous n'êtes pas allergique (vérifiez avant !), appliquez de l'huile essentielle de tea-tree (arbre à thé) mélangée à de l'huile végétale. Une petite cystite ? Buvez, buvez, buvez, et consommez autant de jus de cranberry (canneberge) que vous le pourrez.

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Si vous n'arrivez pas à identifier le problème, que les symptômes sont particulièrement violents et/ou persistent, consultez d'urgence un médecin local. Un médecin, pas Doctissimo. Ni ce site. Un vrai médecin.

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La contraception en voyage :

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On vous passera le laïus sur le préservatif : nous espérons que vous savez à quel point chaque rapport avec une personne qui ne vous a pas montré de test négatif à toutes les MST possibles et imaginables datant d'après le jour où vous avez décidé de lui accorder toute votre confiance doit IMPÉRATIVEMENT être protégé.

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Sachez cependant que dans certains pays, la qualité des préservatifs laisse à désirer. Il peut être judicieux d'en emporter une (ou plusieurs) boîte(s).

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  • La pilule : Moyen de contraception très répandu, bien que de plus en en plus controversé, elle est très efficace à condition de respecter scrupuleusement le mode de prise préconisé par votre gynécologue. Les marques et compositions varient selon les pays : apportez-en suffisamment pour toute la durée de votre voyage, et, au cas où, gardez dans un endroit sûr (le plus sûr étant de s'envoyer un email ou de stocker ses documents en ligne) la composition de votre pilule et une copie de l'ordonnance. Si vous avez la diarrhée ou que vous vomissez dans un laps de temps proche de la prise de votre pilule, attention : il est possible que vous l'ayez expulsée avant qu'elle ait été parfaitement ingérée. Elle ne sera alors pas efficace. De plus, certaines pilules entraînent une baisse de la libido.

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  • Le patch et l'implant : eux aussi sont des contraceptifs hormonaux. Le patch doit être porté 3 semaines sur 4 et se change toutes les semaines. Il se colle sur la partie supérieure du torse et est donc visible lorsqu'on est peu vêtue. L'implant est inséré sous la peau et se garde 3 ans. Dans les deux cas, une baisse de la libido se fait sentir après quelques mois d'utilisation dans un cas sur deux

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  • Le stérilet (ou DIU : dispositif intra-utérin) : il en existe de deux types : hormonal et au cuivre. Dans les deux cas, le DIU peut rester en place pour une durée de cinq ans (il peut bien sûr être retiré plus tôt si on souhaite avoir un enfant ou changer de moyen de contraception).

 

La pose doit se faire chez le gynécologue et est très rapide. Si certaines femmes ne ressentent aucune douleur, pour d'autres la pose provoque des contractions importantes et des douleurs à mi-chemin entre des règles très douloureuses et un accouchement... Contrairement à certaines idées reçues (et parfois véhiculées par des gynécos "de l'ancienne école"), les femmes sans enfants peuvent parfaitement se faire poser un stérilet. Elles ont juste plus de risques que les mères d'avoir mal au moment de la pause.

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Le stérilet au cuivre (sans hormones) a l'avantage d'être entièrement naturel et sans hormones. Il empêche simplement l'ovule de se fixer sur la paroi utérine. L'inconvénient est qu'il peut provoquer des règles plus abondantes, plus douloureuses et plus longues que d'habitude (mais ce n'est pas toujours le cas, loin de là, et quand ça l'est, ces augmentations peuvent être peu significatives).

Le stérilet hormonal est de loin le contraceptif hormonal le plus faiblement dosé. S'il n'est pas naturel comme le stérilet au cuivre, il a l'avantage de diminuer, voir de supprimer tous les symptômes du cycle menstruel (douleurs, irritabilité, saignement).

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  • Le diaphragme : il peut être inséré dans le vagin, au contact du col de l'utérus, jusqu'à 2h avant un rapport sexuel et doit être utilisé avec des spermicides. Il doit être retiré entre 8 et 24h après le rapport. Son utilisation demande donc un peu d'organisation.

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  • L'anneau vaginal : il s'insère dans le vagin, dans lequel il reste en place 3 semaines sur quatre (la protection étant efficace pendant toute la durée du cycle, c'est-à-dire pendant quatre semaines). Il s'agit d'un contraceptif hormonal, et présente donc les mêmes inconvénients et contre-indications que la pilule, si ce n'est qu'il y a moins de risques de l'oublier (il faut juste bien penser à le remplacer après la semaine de "pause" ou après un rapport sexuel s'il a été retiré à cette occasion).

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Tous les contraceptifs ont leurs avantages et leurs inconvénients. Il est indispensable d'en parler librement avec votre gynécologue afin de trouver la solution la plus adaptée à vos convictions, mais aussi, et surtout, à votre corps. N'oubliez pas que chaque femme est unique, et que la contraception qui convient à l'une ne conviendra pas nécessairement à l'autre !

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Note pour les voyageuses souhaitant concevoir : si vous souhaitez tombez enceinte pendant votre voyage ou dans un temps rapproché du moment de votre retour, prudence : pensez au fait que vous aurez besoin de soins particuliers, et à certaines maladies qui peuvent être extrêmement graves pendant la grossesse (par exemple le Zika, présent en Amérique du Sud, peut aux dernières nouvelles rester actif dans le sperme pendant plus de 6 mois...).

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Ne pas se faire agresser :

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Soyons clairs : les risques existent pour tous, partout, tout le temps. Si dans certains pays, les "règles" de conduite sont les mêmes que chez nous, ailleurs il faut parfois être plus prudent. Selon votre destination, consultez votre guide de voyage, le site du Ministère des Affaires étrangères et/ou les forums de voyageurs.

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Nous déconseillons, en outre, d'emporter une arme : elles sont en général illégales, et peuvent vite se retourner contre vous. En revanche, si vous vous sentez inquiète, rien ne vous empêche de suivre des cours d'auto-défense, de krav-maga ou de tout autre sport qui vous paraîtrait judicieux. Amies parisiennes, si vous souhaitez suivre des cours d'auto-défense, Nathan et son équipe proposent des ateliers complets, comprenant du krav-maga, de la boxe, un travail sur la voix et les mots, et bien d'autres choses. Cliquez ICI pour plus d'informations. On n'est pas fan de pub à En la Carretera, mais ils ont obtenu plusieurs récompenses, et pour connaître Nathan depuis des années et des années, on peut vous dire que c'est un type en or !

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En général, à condition de suivre quelques règles élémentaires de sécurité (ne pas afficher de signes ostensibles de richesse, éviter les lieux peu fréquentés, etc.), tout se passe bien.

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De plus, les agressions physiques ayant pour objectif le vol concernent plus souvent les hommes que les femmes.

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Le problème principal en tant que femme réside plus dans la crainte d'une agression sexuelle.

 

Bien entendu, le risque n'est jamais nul. Sachez cependant que dans près de 85% des cas, la victime d'un viol ou d'une agression sexuelle connaissait son agresseur.

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Ce triste chiffre est à peu près le même partout dans le monde. Il signifie, dans votre cas, qu'une locale court beaucoup plus de risques qu'une touriste de subir une agression sexuelle.

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Cela ne vous dispense évidemment pas d'être attentive et de prendre vos précautions, mais techniquement, savoir que le risque de viol ou d'agression sexuelle est plus important chez soi permet de relativiser, et de se rassurer lorsqu'on voyage, surtout si on est seule.

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Qu'il s'agisse d'agression physique "simple" ou d'agression sexuelle, le risque existe quel que soit votre comportement (dans tous les cas, vous n'êtes pas responsable, mais victime, de ce qu'il peut vous arriver). Cependant, savoir s'adapter à son environnement réduit considérablement les risques.

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S'adapter à son environnement :

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"À Rome, comporte-toi comme un romain". Ce vieil adage s'applique à tous: c'est au voyageur de s'informer sur les us et coutumes du pays ou de la région dans laquelle il se trouve, de se faire discret en attendant de les avoir bien intégrés, et de s'adapter. Ne pas le faire serait en effet perçu (à raison) comme une agression brutale et une forme sévère d'irrespect pour la population locale.

 

il faut être particulièrement attentif à ce qu'il se passe autour de soi, car un comportement qui vous paraît parfaitement naturel peut s'avérer être choquant pour les locaux, même dans des cultures que l'on croit relativement proches de la notre (par exemple, dans certaines régions des États-Unis, faire la bise à quelqu'un que l'on ne connaît pas, ou pas bien, peut être très mal perçu).

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Si tout ceci est aussi vrai pour les hommes que pour les femmes, la situation peut parfois être plus difficile à gérer pour ces dernières : en effet, dans certains pays, le droit des femmes est clairement réduit à la portion congrue, et il peut être difficile de se soumettre à des règles telles que ne pas sortir sans être voilée, ou porter des vêtements longs même lorsqu'il fait une chaleur étouffante.

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En tant que voyageuse, vous n'avez pas à juger, mais à vous adapter. Habillez-vous comme les locales : si elles ne portent pas de vêtements courts ou transparents, n'en portez pas non plus. Certes, en tant qu'étrangère, on vous "passera" plus de choses qu'à une locale, mais même si personne ne vous dit rien lorsque vous vous promenez en débardeur et mini-short dans un pays "traditionnel", où les femmes portent des vêtements longs et amples, vous ne vous attirerez aucune sympathie - au contraire.

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Ayez toujours un grand foulard ou un paréo sur vous : cela vous permettra de vous couvrir quand c'est nécessaire : dans certains pays, vous ne pourrez pas vous baigner en maillot de bain, dans d'autres, vous devrez systématiquement couvrir vos cheveux. Vous pouvez aussi parfois ne devoir vous couvrir que de manière ponctuelle, lorsque vous visitez un édifice religieux par exemple.

 

Vous devrez aussi apprendre à vous comporter face à des hommes ne partageant pas votre culture. Comme nous le disions plus haut, ne faites JAMAIS la bise, sauf si vous constatez que toutes les femmes autour de vous la font.

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Éviter les gros lourdauds :

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Évidemment, commencez par suivre les conseils ci-dessus : avoir une tenue et un comportement adaptés est la première règle pour ne pas se faire remarquer.

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Pour décourager les dragueurs en mal d'amour, vous pouvez porter une alliance. C'est triste, mais cette technique marche relativement bien.

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Évitez les sujets de conversation un peu tendancieux (relations amoureuses, sexualité, contraception, fêtes alcoolisées, drogue...) tant que vous n'êtes pas en confiance, et n'hésitez pas à recadrer la discussion si elle s'égare un peu trop à votre goût.

 

Face à des avances non désirées, réagissez immédiatement, calmement et fermement, et n'hésitez pas à demander de l'aide autour de vous. À l'inverse, soyez attentive à ne pas envoyer de signaux de drague ou de flirt, car ils pourraient être mal interprétés, et, sans devenir paranoïaque, réfléchissez-y à deux fois avant d'accepter une invitation par un homme dans un lieu non public.

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Faire de l'auto-stop :

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Beaucoup de femmes seules pratiquent le stop. Certes, c'est un peu plus dangereux que pour les hommes, mais les agressions sont extrêmement rares, et à condition de respecter quelques précautions de base, vous pourrez faire de belles rencontres.

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Pour commencer, inutile d'être aguicheuse pour vous faire prendre (sans mauvais jeu de mot, merci). Au contraire, évitez d'être vêtue de manière trop sexy, vous risqueriez alors d'attirer les fous dingues qui ne se seraient pas arrêtés si vous aviez porté des vêtements plus classiques (les personnes sympas s'arrêteront même si vous êtes vêtue d'un sac à pomme de terre. Inutile d'attirer les pervers).

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Dès qu'un véhicule s'arrête, commencez par demander où il va : si vous ne le "sentez" pas, vous pourrez toujours remercier en disant que ce n'est pas votre direction. Ne montez pas dans un véhicules dans lequel se trouvent plusieurs hommes et aucune femme : si les choses tournaient mal, vous n'auriez aucune chance contre plusieurs hommes, alors que le conducteur... Doit conduire.

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Avant de monter, essayez de prendre discrètement (ou pas, mais alors informez gentiment votre chauffeur pour ne pas le vexer) le numéro de la plaque d'immatriculation du véhicule et envoyez-le à un proche. Les camions sont à privilégier, mais en pratique, n'importe quel véhicule fait l'affaire.

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Suivez bien entendu les conseils des paragraphes précédents, notamment "Éviter les gros lourdauds". De plus, lorsque vous montez, attaquez rapidement la question de la famille : votre chauffeur a-t-il une femme, des enfants ? Faites-lui rapidement comprendre que vous recherchez une sorte de protection de la part de votre chauffeur.

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S'il vous drague, remettez-le tout de suite à sa place, gentiment mais fermement, et s'il se fait lourd, dites-lui sans détour que c'est désagréable et que vous n'êtes pas montée dans son véhicule pour subir ses avances.

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Enfin, même si vous êtes crevée, à moins d'avoir une confiance absolue dans votre chauffeur (par exemple, si vous êtes prise par un minibus contenant un couple et ses trois enfants), ne vous endormez pas : vous ne seriez pas à même de voir si vous prenez la bonne route ou si vous vous faites embarquer dans un traquenard.

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À PROPOS

Nous vous invitons à suivre notre grande aventure en Amérique du Sud ! 

 

Des préparatifs au voyage lui même, des petits détails aux moments inoubliables, nous tâcherons de vous faire partager notre expérience à travers quelques posts.

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