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Bienvenue à La Paz, la capitale la plus haute (en couleurs, oui mais pas que) du monde !

Le 28 juillet, après avoir découvert avec émerveillement Tiwanaku, nous prenons la route en direction de la capitale du pays : La Paz.


Si tout le monde la connaît sous ce nom, cette ville fut fondée en octobre 1548 sous le nom de Ciudad de Nuestra Señora de La Paz (Chuquiagu Marka en aymara) avant de prendre celui de La Paz d'Ayacucho, en hommage à la célèbre bataille.


Entourée de hautes montagnes, notamment le Huayna Potosi et le Nevado Illimani, son altitude varie entre 3 300 et 4 082 m, avec un centre à 3 600 m, ce qui en fait la capitale la plus haute du monde !


Chose étrange : la capitale n'est que la troisième ville la plus peuplée du pays. L'explication à cette bizarrerie ? Premièrement, La Paz n'est que la capitale administrative du pays, la capitale constitutionnelle étant Sucre (ceci dit, Sucre n'est pas non plus la plus grande ville du pays, loin s'en faut).


Le centre économique du pays, Santa Cruz de la Sierra, est bien plus peuplé.


Mais surtout, contrairement à la plupart des grandes villes bâties dans des "cuvettes", à La Paz, l'élite s'est retrouvée dans le centre, au fond, tandis que les classes défavorisées se sont retirées sur les hauteurs. Résultat : El Alto, la voisine qui regarde la capitale du haut de ses 4 149 m, la bat allègrement en nombre d'habitants.


Mais cessons de chipoter.


D'autant que lorsqu'on veut dormir dans son kombi dans une ville qui s'étale sur plus de 1 000 m de dénivelé, on a intérêt à se lever de bonne heure pour trouver une place "à plat".


Et puis, tous ceux qu'on a croisés nous l'ont dit : il ne faut descendre véhiculé dans La Paz à AUCUN prix. Aucun. (Nous verrons vite pourquoi).


Nous faisons donc comme tout le monde : direction l'aéroport, qui se trouve justement à El Alto : quasiment gratuit, relativement sûr, proche des transports... C'est là qu'il faut s'installer pour partir à la conquête de la ville !


Évidemment, sur notre chemin, nous croisons une parade qui bloque toute l'avenue (dans l'autre sens, huhu !). On vous avait dit que les boliviens et les péruviens adoraient ça...


Nous parvenons cependant tant bien que mal à l'aéroport (où Quentin doit se rendre à pied pendant que Johanna garde Joia à l'entrée : il faut payer 3 bolivianos pour accéder au parking... Or, nous n'avons toujours pas d'argent bolivien : il faut aller en tirer.


Nous arrivons enfin sur le parking, et là... là...


Hurlements, cris de joie, on sautille sur place, nous bondissons hors du camion... Qu'est-ce qu'on voit garée là ???


Joie et bonheur. Les copines enfin réunies... Joia + Daisy = <3

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!


Vous la reconnaissez ? C'est Daisy !


Et qui dit "Daisy" dit "Seb et Fanny" !


Nous fonçons dans l'aéroport essayer de choper le wi-fi pour essayer de les appeler (cela fait 3 semaines que nous n'avons plus de téléphone, et donc que nous n'avons pas pu communiquer avec eux).


Et là, nous tombons nez-à-nez avec... Les gentils canadiens que nous avoions rencontrés à Cusco. Ah et puis ils sont avec Estelle et Quentin (rencontrés également à Cusco). Et puis... Derrière l'épaule d'Estelle... Nous apercevons la tignasse blonde Fanny.


Nous nous mettons dans les bras les uns des autres, on rigole, on pleure, on se morve dans les cheveux tellement qu'on est contents...


Bref, le paroxysme du bonheur.


(OK, on fait les durs et on fait semblant d'être cyniques en écrivant, mais en vrai, on tremblait de partout, c'est probablement l'un des plus beaux moments de notre voyage... C'est qu'on les aimait vraiment beaucoup, Fanny et Seb, et notre séparation brutale et imprévue, bah... On l'avait mal vécue).


Sauf qu'eux n'en peuvent plus : ils viennent de passer 10 jours chez le mécano - qui vient de les rappeler pour leur dire qu'il voulait les revoir à cause d'une tâche d'huile suspecte...


Mais hors de question de se séparer maintenant que nous nous sommes retrouvés. Le mécanicien accepte gentiment de nous recevoir tant qu'ils seront bloqués chez lui.


Comprendre : nous allons avoir accès à des toilettes, une douche chaude et du wi-fi... Le luxe absolu !


Nous arrivons et effectivement, ils sont ADORABLES ! En plus, la cour du garage est fermée : nous pouvons laisser Kike et Joy, leur petite chienne qui a bien grandi depuis le temps qu'on ne l'a pas vue, jouer tranquillement sans avoir à nous inquiéter pour eux.


Nous faisons connaissance avec les maîtres des lieux ainsi qu'avec Lionel, qui accompagne nos copains depuis quelques semaines.


Kike adopté !

Seb et Fanny, qui ont déjà passé beaucoup de temps ici, nous invitent à dîner : nous allons nous chercher un délicieux poulet rôti à un prix défiant toute concurrence et rentrons le dévorer "chez nous".


Nous discutons jusque tard dans la nuit, heureux d'être à nouveau ensemble.


Le lendemain, Lionel fait du forcing pour quitter la ville, mais Fanny et Seb décident de passer encore une journée à El Alto, le temps de mettre certains trucs au points - et d'en passer un peu avec nous.


De notre côté, nous allons faire un tour au marché : celui d'El Alto est le plus grand d'Amérique Latine ! Et le jeudi et le dimanche, il est encore plus impressionnant : ça tombe bien, c'est aujourd'hui, dimanche.


Effectivement, le marché est... Waouh.


Dès le pas de notre porte, les rues sont encombrées de vendeurs - plutôt nourriture autour de chez nous, ce qui implique de voir des lamas se faire découper à même le bord du trottoir... Il faut avoir le coeur bien accroché.


Plus loin, ça se diversifie : jouets, vêtements, pièces automobile, équipement pour la maison... On trouve ici de tout, sur un marché qui s'étale à perte de vue, au point qu'on a l'impression qu'il va nous happer, que nous ne sortirons jamais de cette suite sans fin de stands, de cris, de couleurs et d'odeurs...


Pour être pittoresque, c'est pittoresque !


Et nous, on adore. On se sent bien, portés par la foule bariolée, où cholitas et types jean se côtoient.


De retour, nous sommes épuisés : déjà, nous avons pas mal marché, et puis... Tant de monde, on n'a plus l'habitude, ça nous a tués !


Les nuits sont très très froides à plus de 4 000 m, et même si nous avons un gros coup de coeur pour cette ville animée, vivante, et surtout vibrante, nous savons que nous n'allons pas nous y attarder...


Le 30 juillet, nous décidons donc d'aller visiter La Paz, mais c'est le coeur serré que nous partons vers les télécabines : Seb et Fanny ne seront plus là à notre retour...


Pour descendre de nos hauteurs ("alto" veut dire "haut" en espagnol, une fois qu'on a posé ça là...) nous devons traverser comme la veille une bonne partie de la ville. Il y a un peu moins de monde, mais à l'approche du mirador, les rues, pourtant pas forcément étroites, sont encombrées à un point inimaginable.


Mais il règne une ambiance sympathique, et ce n'est pas désagréable, au contraire !


Et puis, pour gagner le centre, nous devons emprunter les télécabines, et ça c'est drôlement chouette : nous avons ainsi une magnifique vue panoramique sur la ville.


Bon.


On doit l'admettre : c'est moche, bruyant, ça pue, il y a du monde partout... Et on comprend très vite pourquoi on nous avait presque "interdit" de descendre en van : à pied c'est déjà difficile de circuler.


En voiture... C'est innommable.


Il doit falloir au moins 1h pour faire 300 m. Sans rigoler.


Et bien malgré tout ça... On adore.


Cette ville a une âme, et une belle âme. On s'y sent bien, même si (ou parce que) c'est le bordel. Allez à La pAz : c'est une ville qui ne se visite pas mais qui se vit très bien.


Nous passons notre journée à explorer la ville, avant de rentrer en début de soirée, épuisés mais ravis.


Comment ne pas aimer une ville où les camions-poubelle émettent une petite musique douce ?



Quelques minutes après notre arrivée... Surprise !


Qui revoilà ? Les copaiiiiings ! Ils ont eu plein de galères, n'ont pas réussi à faire le plein (ah oui, il faudra qu'on vous parle du plein en Bolivie, c'est quelque chose...), et pour couronner le tout, se sont fait extirper de l'argent par de faux policiers...


Du coup, les revoici avec nous pour une dernière soirée.


Mais le lendemain, c'est la bonne : ils partent pour de bon.


Nous sommes un peu tristes de ne pas refaire de route avec eux, mais au moins, cette fois, nous avons pu nous dire au revoir comme il se doit et nous nous quittons beaucoup plus sereinement que la dernière fois...


Quant à nous, nous passons la journée à faire des trucs ennuyeux mais nécessaires : courses, trouvaille d'une carte SIM (ça aussi, ici, c'est quelque chose...)... Et , avouons-le, pas mal de glandouille : on est bien chez les Hernandez !


Le 1er août, nous emmenons Kike faire son vaccin antirabique - ce qui prend plus longtemps que de coutume car nous avons entendu dire qu'il existe ici de faux vaccins, et nous devons donc prospecter pas mal pour trouver un vétérinaire pas trop cher MAIS sérieux.


Heureusement, Kike est très sage - et on ne vous raconte pas le nombre de copines qu'on s'est faites à le transporter comme ça... Encore une fois, il est vite devenu une attraction locale.



En plus, sur un coup de tête, nous avons décidé que quitte à passer des jours et des jours dans un atelier de mécaniciens, autant faire une petite révision...


Et puis comme ça, tout le monde est requinqué : Kike est vacciné, nous, on est propres des pieds à la tête, Joia révisée...


Allez, c'est parti pour de nouvelles aventures !



À bientôt en la carretera !

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