top of page

Galères & cascades

Youpi !


Vue du haut des collines de Pirenopolis


Après presque deux semaines (déjà !) au Brésil, nous commençons enfin à prendre nos marques et à avancer un peu...


Très rapidement, nous avons décidé qu'effectivement, acheter le Kombi à São Paulo n'était pas une bonne idée, et qu'il vaudrait mieux nous rendre chez Nilo, l'oncle de Johanna, afin de bénéficier de ses conseils.


Ni une ni deux, dès le vendredi, après avoir passé deux jours et demi à São Paulo, direction la gare routière de Tiêtê afin de rejoindre Goiânia. Coup de bol : pour l'équivalent de 10€, nous pouvons passer dans la catégorie de bus supérieure et voyager en "leito", au lieu de nous retrouver en "executivo".


Pourquoi cela nous ravit tellement ? Vous imaginez comme on est bien à l'arrière d'une Twingo ? C'est le confort que vous aurez dans un bus executivo (à peu de choses près). Dans un leito, au contraire, on est plus proche de la Business Class d'Air France... Pour un trajet de 16h, ça change donc pas mal de choses !

En plus, Johanna ayant pas mal d'expérience en matière de trajets en bus brésilien, nous avons la riche idée de nous munir de gros pulls pour le trajet - les brésiliens n'aiment pas la clim. Ils la vénèrent - et en abusent largement.


Samedi matin, c'est donc frais et à peu près reposés que nous retrouvons toute la famille, dont nous profitons tout le week-end. Après plus de quatre ans de séparation, c'est bon de se retrouver !


Nilo & Johanna

Gloria, Nilo & Quentin

Dès le lundi, Nilo nous accompagne chez Junior, son mécanicien, avec qui il travaille depuis près de 20 ans et en qui il a toute confiance. Enthousiaste, ce dernier nous propose non pas de lui apporter les Kombis que nous pourrions trouver afin qu'il regarde leur état, mais carrément de nous trouver lui-même le véhicule parfait pour notre road trip. Autant dire que nous sommes enchantés !


Pourtant, très vite, c'est la désillusion : Junior analyse les Kombis qui lui passent entre les mains avec une minutie incroyable, et aucun ne lui paraît assez bon pour nous. Certes, nous voulons évidemment un véhicule qui tienne la route, mais après plusieurs jours, nous commençons à désespérer un peu.


En effet, à Goiânia il n'y a ABSOLUMENT RIEN à faire. Vraiment rien. Ce n'est pas qu'on veuille vivre des aventures incroyables tous les jours (quoi que...), mais il fait en moyenne 40° à l'ombre, 16% d'humidité dans l'air (vous avez dit "aride" ?), quasiment aucun parc, des rues presque toutes identiques... En plus, nous sommes assez loin du centre, donc à 20 R$ minimum la course en Uber (en taxi, c'est hors de prix), on réfléchit un peu avant de multiplier les sorties.





D'autant que le "centre" n'est pas super attrayant non plus, si ce n'est qu'il y a quelques cafés. Autant dire qu'à part quelques soirées très sympas et pleines de surprises (on ne se serait pas attendus à rencontrer une si importante communauté LGBT dans le centre si conservateur du Brésil, encore moins dans une ville telle que Goiânia) avec Luis-Eduardo (le cousin de Johanna) et Ilana (une amie rencontrée il y a plus de 10 ans) nous trouvons le temps long. Très long.


Pour nous remonter le moral, après une semaine d'attente et de déceptions, nous décidons de louer une voiture et de nous mettre au vert.


Riche idée !!!


Le samedi matin, dès l'ouverture de l'agence de location, nous prenons possession de notre petit "bolide", direction Pirenopolis !

Quentin prend vite ses marques en dépit d'une signalétique très différente de la notre, mais lorsque la route se transforme en piste de terre et de sable, il appréhende pas mal.


Précisons que si c'est toujours Quentin qui conduit pour l'instant, c'est normal : Johanna a eu la bonne idée de passer son permis... 10 jours avant de partir ! Nous attendons donc impatiemment qu'il arrive chez nous, à Paris, pour que sa mère puisse le lui envoyer... No comment.


En digne fils de son père (ex-pilote), il gère cependant parfaitement la situation, et dès 11h30, nous voilà... Dans une file d'attente. Horreur et panique. Nous n'avions pas pensé au fait que c'était un week-end prolongé...


L'endroit est plein à craquer. Après près de 45 minutes d'attente en plein soleil, nous pouvons enfin entrer sur le parking et gagner la "jolie cascade si paisible" que Johanna connaît bien.



Pour la paix, on repassera, mais après une semaine enfermés dans une ville brûlante, que c'est bon !!!



À la fermeture du site, nous gagnons la ville de Pirenopolis elle-même, pour une balade dans ce joli village aux façades colorées.


Après une bière en terrasse d'un café-concert, c'est tout guillerets que nous reprenons le chemin de Goiânia.



Le dimanche, rebelote ! Mais cette fois, nous souhaitons nous rendre à Corumba de Goias, que nous espérons plus calme que Pirenopolis. Avant de gagner le site (entrée à 40 R$ par personne), nous nous arrêtons dans une boulangerie afin d'acheter de quoi nous sustenter dans la journée.


Et là, c'est le drame.


Paiement refusé. Nous n'avons qu'une seule carte de crédit. Et 45€ sur le compte en question : la caution pour la location de la voiture nous a ruinés ! Techniquement, nous n'avons même pas de quoi payer le péage retour. Heureusement, à force de retraits de 10 R$, nous arrivons à payer le boulanger qui nous indique un accès gratuit pour la cascade ! Finalement, on a bien fait de faire n'importe quoi !


Nous arrivons dans un petit coin de paradis, sans cascade, mais au bord d'une belle rivière aux eaux fraîches et claires, bondé d'oiseaux et de papillons.



Il y a du monde, mais le lieu est suffisamment vaste pour pouvoir s'installer dans un petit coin tranquille. Enfin tranquille... Les brésiliens aiment la musique. Tellement que dans pas moins de quatre voitures sont installés des sound system dignes de gros festivals de techno. Chacun joue son son, même si le voisin écoute autre chose. C'est assez cacophonique, mais plutôt marrant finalement.


De retour à Goiânia, une belle surprise nous attend le lundi après-midi : Junior a trouvé un Kombi en super bon état et complètement dans nos prix !!!


Demain, nous devons le voir, et si tout va bien, commencer à faire les papiers.


DEDOS CRUZADOS !!!!!!





POSTS RÉCENTS :
TAGS :
Pas encore de mots-clés.
À PROPOS

Nous vous invitons à suivre notre grande aventure en Amérique du Sud ! 

 

Des préparatifs au voyage lui même, des petits détails aux moments inoubliables, nous tâcherons de vous faire partager notre expérience à travers quelques posts.

NOUS SUIVRE :
  • Facebook Vintage Stamp
  • Instagram Vintage Stamp
NOUS TROUVER
bottom of page