Joies (et dangers) de la nature
- b8jo40
- 19 déc. 2017
- 3 min de lecture
Ce dimanche 17 décembre a commencé bien tristement... En effet, c'est le cœur gros et les larmes aux yeux que nous avons quitté José et Lana.
Bien que nous mourrions d'envie de voyager et de découvrir les merveilles qui nous attendent, nous avons trouvé au sein de leur foyer une véritable famille d'adoption, et même si nous sommes certains que nous nous reverrons prochainement, les quitter, ainsi que Karine, André, Luisa et João, nous fait beaucoup de peine.
Passer devant le condominio d'André n'arrange pas les choses... Heureusement, la route nous emmène vers Petropolis est incroyablement belle et agréable.
Nous arrivons à Bomfim, petit village proche du Parque Nacional da Serra dos Órgãos en fin de journée. Si tout s'est bien passé jusque là, les derniers kilomètres sont éprouvants.
Après le passage du pont, à peine plus large que la Kombi, la route se détériore encore. Pour couronner le tout, la montée est raide, et même en poussant à fond le moteur, Joia a bien du mal à grimper. Autant vous dire qu'après des heures de route, Quentin est assez tendu... Et lorsque les ornières menacent de faire éclater les pneus à tout instant, il exploserait presque ! Pourtant, nous arrivons finalement à destination.
Cela valait le détour ! Dani et Natalia, nos hôtes, sont absolument charmants, et leur maison fantastique ! Le jardin est luxuriant, on n'y est "dérangé" que par le chant des oiseaux et le bruit de la cascade au fond du jardin... Bref, un petit coin de paradis ! Nous ne donnons pas leur adresse car en avril, il quittent le Brésil pour le Portugal... Si toutefois quelqu'un était intéressé avant cette date, n'hésitez pas à nous contacter !






Après une nuit reposante, nous avalons goulûment un misto quente au petit bistrot situé à 1km ou 2km de notre refuge (depuis le petit déjeuner chez Lana & José la veille, nous n'avons mangé que quelques fruits secs), avant de filer au Parque Nacional da Serra dos Órgãos.




Tout ragaillardis, nous attaquons la montée vers la cahoeira do Veu da Noiva ("cascade du Voile de la Mariée". C'est certes un joli nom, mais nous avons l'impression qu'au Brésil, près d'une cascade sur 4 s'appelle comme ça !).
Après un peu plus d'une heure de marche (ça monte parfois un peu sec, et il faut traverser quelques rivières, mais le sentier est bien tracé), nous arrivons. Malheureusement, le temps est un peu couvert, et l'eau étant bien fraîche, si Quentin se baigne avec délices, Johanna s'abstiendra pour cette fois.
En redescendant pour aller voir les autres cascades du parc, Quentin veut reprendre le sentier, alors que Johanna préfère suivre le cours de la rivière. Se séparer est évidemment une mauvaise idée : rapidement, nous ne sommes plus à portée de voix l'un de l'autre. Johanna remonte donc pour reprendre le sentier et coupe par la forêt.
De nouveau, c'était une très, très mauvaise idée : quelques minutes après, elle remarque une grande traînée de sang sur son bras. Le temps de rejoindre Quentin, une sensation atroce de brûlure se manifeste et s'intensifie d'instant en instant, au point qu'il devient difficile de serrer les dents pour ne pas pleurer.

Ça, c'est quelques minutes après l'incident. Pendant deux jours, la brûlure n'a fait qu'empirer...
Nous finissons cependant la visite du parc, et les baignades dans la rivière (le temps s'est remis au beau) soulagent un peu la douleur.



En quittant le parc, les gardes nous confirment que la brûlure (car s'en est bien une, on dirait que le bras de Johanna a été marqué au fer) a bien été provoquée par une plante. Dani et Natalia, guides de rando à leurs heures perdues, nous diront par la suite que le coupable est... Un bambou !

En quête de wifi, nous atterrissons dans un petit hôtel charmant et absolument désert, où une bière bien fraîche nous remet sur pieds. Il n'empêche que les derniers kilomètres - et la montée vers la maison - se font bien sentir ! Nous sommes fourbus !

Nous passons la soirée à parler écologie, politique et voyages avec Dani et Natalia, qui nous invitent gentiment à partager leur pizza (ce qui nous ravit étant donné que nous n'avons que des pâtes "nature" dans la Kombi, que le magasin le plus proche est à 12km et que Quentin s'est bien juré de ne reprendre le volant que pour partir d'ici).

Le lendemain, nous partons pour la ville au nom de laquelle tous les yeux s'illuminent : la belle, la merveilleuse Rio !


Au passage, nous nous arrêtons pour visiter Petropolis, qui servait autrefois de villégiature aux empereurs du Brésil pendant l'été.

L'endroit est charmant, mais nous n'ayant pas envie d'arriver à Rio de nuit, nous nous mettons en route après le déjeuner...
A bientôt en la carretera !
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