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Par ici Parati !

  • b8jo40
  • 1 janv. 2018
  • 4 min de lecture

Nous quittons donc Rio le 28 décembre en début d'après-midi, direction Parati, adorable petite bourgade, située dans l'état de Rio et à mi-chemin entre Rio et São Paulo.


Encore une fois, la route est magnifique.


Arrivés en fin de journée, nous nous garons probablement au meilleur endroit possible : au bout de la praia do Pontal, la plage la plus proche du centre historique, que Joia surplombe glorieusement.


Merci iOverlander !


Détail amusant, notre spot est situé à peine à quelques mètres de l'auberge de jeunesse où Johanna avait passé quelques jours il y a plusieurs années.


Le temps n'étant pas franchement au beau fixe, nous en profitons pour visiter le centre historique, composé de charmantes maisons de style colonial et de très nombreuses églises, toutes plus jolies les unes que les autres.


La Kombi-librairie !

Pendant les quelques jours que nous passons sur place, nous faisons nos vrais débuts de "vanlifers". En dehors du fait qu'il est assez compliqué de prendre des douches (en pleine nature, ça serait simple, mais en ville, difficile de rester discrets), on doit dire qu'on ADORE ça !


Kombicâlin ! Bonne nuit !


Averses et éclaircies se succèdent. Pas très pratique pour faire sécher notre linge et nos paréos, qui restent désespérément humides...


Mais cela ne nous empêche pas de profiter des (nombreuses) plages !



Le 31 décembre, nous réalisons le souhait de Quentin : louer un kayak pour visiter la baie.


Tout commence bien : ramant de concert, nous arrivons à de merveilleuses piscines naturelles délimitées par d'énormes rochers, puis à de jolies petites îles. Le soleil brille, on n'entend que le bruit des rames et des oiseaux marins, c'est paradisiaque.


Mais alors que nous reprenons notre chemin en direction d'une autre île, c'est le début de la fin.


Quentin lance le premier cri d'alerte : nous prenons l'eau !


Au départ nous pensons (naïvement) que c'est lui qui a mis de l'eau dans notre embarcation en quittant les piscines naturelles. Mais rapidement, nous sommes obligés de constater que décidément, nous coulons !


C'est le naufrage...


Nous sortons du kayak et essayons vainement de le vider, c'est peine perdue... Johanna remonte à bord, mais lorsque Quentin tente de l'imiter, il renverse la bête qui se retourne. Nous avons un mal de chien à la remettre dans le bon sens, ce kayak nous semble atrocement (et anormalement lourd).


Nos efforts pathétiques restants vains, nous décidons de le remorquer en nageant jusqu'à la plage la plus proche. Cela doit bien nous faire un bon kilomètre et demi de nage, tout en tirant un canoë qui pèse le poids de 8 ânes morts... Sportif, surtout à contre-courant.


Épuisés, nous abordons enfin sur la plage de Jabaquara... Et tout s'éclaircit : notre kayak présente un trou sous la coque, et par-dessus le marché, il manque un bouchon de sécurité. Résultat, il s'est lentement rempli d'eau par le fond, et une fois qu'il a commencé à couler, l'eau est entrée en masse par le trou laissé par le bouchon absent.


Le kayak met bien 10 minutes à se vider – pas étonnant qu'il soit super lourd ! Une fois bien vidée, notre embarcation est plus légère, et nous nous dépêchons de retourner sur « notre » plage, avant de risquer de sombrer à nouveau.


On aurait difficilement pu faire plus ridicule comme aventure !


Nous nous réconfortons avec un bon filet de poisson grillé et passons le reste de la journée à faire bronzette sur la plage – plus sûre que large.


Cependant, pas trop le temps de traîner : notre seul moyen pour nous rincer est de squatter les douches des petits bars de plage, qui aujourd'hui ferment tous très tôt, réveillon oblige. Notre dernière vrai douche (comprendre « avec du savon ») remonte déjà au 28, on a beau se tremper tous les jours, nous sommes peu reluisants... Se rincer à l'eau claire est déjà un bon début, et ceci fait, nous repassons voir Joia afin de nous vêtir de blanc, comme le veut la tradition.


Histoire de nous chauffer gentiment, nous allons boire quelques caïpirinhas dans le centre historique. Nous y rencontrons Denis, un Paulista (habitant de São Paulo) fort sympathique, mais qui disparaît brutalement après avoir réglé l'addition...


Nous assistons ensuite à une partie du concert donné sur la place avant de gagner la plage, où toute une foule de blanc vêtue commence à s'amasser afin de se préparer au 12 coups de minuit.


En effet, tout le long du littoral brésilien, l'année nouvelle se fête en sautant les 7 premières vagues qui nous atteignent. À chaque vague, on peut faire un vœu que Lemanja, orixa (divinité du culte condomblê) de la mer, exaucera pendant l'année à venir.


Ensuite, place à la fête, la vraie ! Pas de détails, mais ce dont nous nous souvenons était très chouette...



Le lendemain en revanche était bien moins chantant.


Premier matin de 2018

Bonne année ! En la carretera bien sûr !

Alors que Quentin dort profondément du sommeil du juste (ou de l'alcoolique), Johanna s'éveille avec un terrible mal de crâne à... 8h du matin. Un petit bain de mer, et retour au lit ! C'est ce qui est merveilleux quand on vit dans un camion : à condition de bien se garer, même les réveils les plus douloureux peuvent être adoucis.


Après plusieurs réveils ponctués de baignades, nous décidons de nous lever pour de bon. Il midi, c'est-à-dire plus que l'heure de s'activer puisque nous avons prévu d'arriver à São Paulo en fin d'après-midi, pour y dîner avec Norberto et Leila, des amis du ère de Johanna.


Nous faisons donc un déjeuner gargantuesque, et pendant que Quentin fait la sieste histoire d'être apte à conduire, Johanna range et nettoie la Kombi, qui en a bien besoin. Nous avons parfaitement conscience de l'apparence complètement machiste de la situation, mais Johanna étant toujours dépourvue de permis de conduire, c'était notre seule option.


À 15h, soit avec seulement 3 ou 4h de retard, nous prenons donc bon an mal an (haha ! Super blague du jour de l'an) la route de São Paulo.


À bientôt en la carretera !




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