top of page

Rio la merveilleuse 2/2

Pour nous qui avions prévu de passer Noël tous seuls en Argentine, à manger des empanadas en pleurant sur Whatsapp, se réveiller le 25 décembre au sein d'une merveilleuse famille dans les environs de Rio était déjà inespéré.


Inespéré aussi était d'avoir un traditionnel déjeuner de Noël, avec dinde, purée, dessert, enfants qui courent, grand-parents qui discutent...


Tout le monde à bord de Joia !

C'est donc d'excellente humeur que nous reprenons le chemin de Rio en fin de journée.


Nous avons trop mangé, trop bu, trop ri... Et nous effondrons tous à peine rentrés chez Patricia !


Le lendemain, le ciel étant à peu près dégagé, nous retentons le Corcovado après une petite balade. Alors que nous avions prévu d'acheter nos billets à Largo de Machado, au dernier moment nous changeons d'avis et nous rendons directement sur place. Riche idée, qui nous fait économiser une bonne trentaine de réaux !


En effet, l'office du tourisme se prend une jolie marge sur la vente de billets de train (l'accès au Corcovado se fait soit en train, soit en mini-van, cette dernière option offrant des paysages bien moins spectaculaires).



Johanna est un peu déçue, car le train du Corcovado a été remplacé : le nouveau est certes beaucoup plus sécurisant que l'ancien, mais aussi moins amusant. Ceci dit, nous nous trouvons par chance les premiers de la file d'attente, et par conséquent tout à l'avant du train. La vue est donc imprenable !



Arrivés là-haut, avec la chanson de Danio Moreno dans la tête (atroce), c'est un peu la foule, comme toujours, mais le spectacle vaut vraiment le détour ! Bien que plus petit que ce à quoi on pourrait s'attendre, le Cristo Redentor est cependant majestueux, et la vue... Oh ! la vue...


Le temps alterne entre soleil et nuages, ce qui donne à l'ensemble un aspect irréel... Magique. Et notre photographe préféré s'en donne à cœur joie.


Et si vous n'en avez pas eu assez...



Poursuivis par une vieille dame originaire de Chicago qui tient à tout prix à nous prendre en photo et à ce qu'on la prenne en photo, nous finissons par déguerpir discrètement...


C'est ELLE, juste derrière, qui nous a fait fuir


Nous rentrons alors prendre une douche et nous changer avant de rejoindre Fernanda, une amie carioca que Johanna avait rencontré en fac de droit, dans un super bar d'Ipanema qui propose des concerts quasi quotidiens. Sans même que nous ne nous en apercevions, les heures filent, le bar ferme, nous passons boire le verre de l'amitié chez Fernanda, et c'est bien imbibés et à une heure indécente que nous rentrons nous coucher...


Retrouvailles après bien des années de séparation !

A la notre !

Notre verre était peut-être un peu grand...

Le lendemain, c'est avec une jolie gueule de bois que nous partons à la découverte du Pain de Sucre. Nous nous jurons solennellement d'arrêter de faire du tourisme alcoolique, et de ne plus boire lorsque nous sommes en ville (les lendemains sont trop difficiles, et la cachaça trop fourbe).


Nos cerveaux étant à peu près éteints ce jour là, nous laisseront les images parler d'elles-mêmes... Nous préciserons juste que nous avons eu une chance incroyable pour cette visite : un problème technique avait empêché le bondinho (téléphérique qui emmène les touristes en haut du Morro da Urca, puis du Pão de Açucar) de fonctionner toute la matinée, et il n'avait pu reprendre son activité qu'une heure avant notre arrivée.


De plus, le ciel azur était parfaitement dégagé à notre arrivée en haut du Pão de Açucar, et s'est couvert quelques minutes après. Nous avons donc pu profiter d'abord de la vue, puis de l'effet de la brume dans les morros... Parfait, en somme.



La Praia Vermelha, au pied du Pain de Sucre.

Peut-être une des plus sympas de Rio selon nous !

Nous sommes tristes en rentrant, car nous devons absolument partir le lendemain : en effet, cela va bientôt faire 90 jours que nous sommes au Brésil, et Quentin doit impérativement quitter le pays... Nous ne pouvons donc pas rester à Rio passer le réveillon avec Patricia. Mais une autre fois, c'est sûr !!!


Patricia et Robson ont eu l'idée parfaite pour notre dernière soirée ensemble : un rodizzio japonais ! Le concept du rodizzio est simple : pour un prix forfaitaire, on mange autant qu'on le veut, mais si on commande des choses et qu'on ne les mange pas, on ajoute à l'addition le prix de ce qu'on a gaspillé.


C'est gargantuesque...




Nous roulons plus que nous ne rentrons jusqu'à la maison.


Le lendemain, le temps des adieux sonne lorsque Patricia et Robson partent travailler. Après une dernière virée à Copacabana, c'est la mort dans l'âme que nous quittons la petite Alice (nous avons appris que les européens n'ayant pas véritablement de visa, il leur est impossible de le faire prolonger, nous n'avons donc pas le choix).



En route !


Heureusement, nos perspectives sont plutôt réjouissantes puisque nous partons vers Parati, adorable village à mi-chemin entre Rio et São Paulo !


À bientôt en la carretera !





POSTS RÉCENTS :
TAGS :
Pas encore de mots-clés.
À PROPOS

Nous vous invitons à suivre notre grande aventure en Amérique du Sud ! 

 

Des préparatifs au voyage lui même, des petits détails aux moments inoubliables, nous tâcherons de vous faire partager notre expérience à travers quelques posts.

NOUS SUIVRE :
  • Facebook Vintage Stamp
  • Instagram Vintage Stamp
NOUS TROUVER
bottom of page