Parce qu'Iguaçu, ce ne sont pas que des chutes...
- b8jo40
- 10 janv. 2018
- 3 min de lecture
Après la visite des chutes côté brésilien, tout échauffés par notre rencontre avec un toucan, nous avons voulu visiter le Parque das Aves (Parc des oiseaux), devant lequel nous étions passés la veille.
Nous passons donc la nuit du 9 au 10 janvier dans un camping très sympa et tout proche. Au matin, ayant rayé le barrage d'Itaipu de la liste de nos activités (basses eaux, et pas si intéressant à ce qu'on nous a dit), nous profitons du fait que nous soyons bien installés pour ranger, nettoyer et arranger notre Kombi chérie, qui en avait bien besoin.
Nous installons enfin (correctement) la moustiquaire que nous avions achetée à Parati, et comptons bien qu'elle nous changera la vie ! En tout cas, nous trouvons que, lit déplié en tout cas, elle fait plutôt joli !
Une fois prêts, nous nous rendons au Parque das Aves.
Normalement, nous n'aimons pas les zoos, mais celui-ci est d'un genre un peu particulier puisqu'une bonne partie des animaux qui l'habitent ont été recueillis blessés et/ou étaient victimes de trafic ou de mauvais traitements, et qu'ils sont soignés de façon à pouvoir être relâchés dans la nature dès que cela se peut.
C'est une chouette visite, malgré le mauvais temps au début de la notre. Le fait de passer de grande volière en grande volière, et de pouvoir ainsi approcher les oiseaux, est particulièrement appréciable.
Comme toujours, nous consacrons beaucoup de temps à notre visite, et ne quittons donc Foz de Iguaçu qu'en début de soirée, afin de passer en Argentine.
C'est le stress, car Quentin aurait du quitter le pays depuis presque une semaine...
Nous approchons du poste frontière... Et rien. Mais alors rien. Nous passons devant une guérite vide avant de traverser le pont : ça y est, nous sommes en Argentine, et personne ne nous a rien demandé ! Youpi !!!
Mouais... Nous avons crié victoire un peu vite : juste après le pont commence la longue file d'attente pour le contrôle des autorités argentines.
Une heure plus tard, nous passons enfin... Pour nous faire recaler tout aussitôt : contrairement à ce que nous espérions, la carta verde, assurance obligatoire argentine, ne s'achète... Que du côté brésilien.
Génial.
Nous sommes donc contraints et forcés de faire demi-tour.
Re- le pont, re- la guérite, mais cette fois, avec contrôle. Au moins, nous sommes fixés (et rassurés) sur ce point : les brésiliens n'en ont visiblement rien à faire qu'un français ait dépassé la durée de séjour autorisée.
Achat de la carta verde (dans le deuxième bureau qui le proposait : le premier ne prenait pas la carte bancaire, et comment dire... Nous étions loin d'avoir en liquide les 256 réaux nécessaires pour passer 30 jours en Argentine), et nous repassons le pont pour la troisième fois de la journée.
De nouveau 1h d'attente pour arriver au poste-frontière argentin, et cette fois, c'est bon, nous voilà bel et bien arrivés !
Adios Brasil !!!
Avec tout ça, nous somme crevés, nous nous rendons donc à la première station YPF que nous croisons à Puerto Iguazu, ou nous nous écroulons dans Joia (non sans avoir fait la connaissance de Mario, un argentin très sympathique qui habite ici, dans sa voiture aux pneus crevés).
Cette station est merveilleuse : tout près du parc national d'Iguazu (et donc de l'accès aux chutes argentines), il y a du wifi, des douches, et pour une station-service, c'est plutôt cosy.
Après le petit-dèj, direction les chutes argentines d'Iguazu !
À bientôt en la carretera !
Comments