Iguaçu, c'est fou !
- b8jo40
- 9 janv. 2018
- 3 min de lecture
En ce 8 janvier, nous prenons le (long) chemin qui nous mène vers Foz do Iguaçu, après un dernier petit déj en compagnie de Norberto et Leila (qui, toujours adorable, nous prépare du thé et des gâteaux pour la route).




Le fleuve Iguaçu (Iguazu pour les hispanophones), frontière naturelle entre le Brésil et l'Argentine, est brutalement interrompu par ces chutes avant de rencontrer le fleuve Parana, qui sépare le Brésil du Paraguay.
Les chutes se visitent donc depuis l'Argentine et depuis le Brésil. En toute logique, nous voulons commencer par le côté brésilien.
NB : du côté brésilien, on a plutôt une vue d'ensemble sur les chutes, tandis que du côté argentin, on les approche de près. Très près. Les deux côtés sont complémentaires.
Comme nous savons que nous ne ferons pas en une seule fois les 1 100 km qui nous séparent des chutes mythiques, nous prenons notre temps et arrivons en début de soirée à la station service dans laquelle nous passons la nuit, après un bon dîner très sain, composé comme souvent en pareilles occurrences, de bière et de hamburgers...

Le 9, nous arrivons vers midi à Foz de Iguaçu.

Nous qui pensions être larges, nous avons vite déchanté en voyant l'immense file d'attente pour prendre le bus qui nous emmènera aux chutes proprement dites...

En effet, l'accès aux chutes est situé dans un parc national dont l'accès est interdit aux véhicules. Tout le monde doit donc prendre le bus à l'entrée du parc, et on peut vous le dire, du monde, il y en a !!!
Nous avons donc dû attendre une bonne heure avant de monter dans un des (heureusement nombreux) bus, à bord duquel quelques informations touristiques sont données.
Arrivés sur place, nous comprenons tout de suite le pourquoi des nombreux avertissements relatifs aux coatis (adorables petites bêtes omniprésentes tant du côté argentin que brésilien) : à peine sortis du bus, nous en voyons un qui arrache littéralement son déjeuner des mains d'une touriste ! Malgré tous ses efforts, elle ne réussira jamais à le récupérer...

Quelques pas à peine après la sortie du bus, c'est le choc, le coup de poing en pleine figure : les chutes d'Iguaçu.

Évidemment, nous avons pris un milliard de photos. Mais aucune ne peut traduire la majesté du site. Le bruit de ces millions de litres d'eau déversées à chaque instant (environ 6 000 tonnes d'eau/seconde) dans un grondement furieux. La sensation de la bruine sur son visage alors qu'on est à plus de 100 mètres de la cascade la plus proche.
Les mots semblent dérisoires face à la grandeur de la nature, aussi nous ne vous dirons que ceci : allez-y !!! Absolument.
Nous avons déjà pas mal voyagé, mais vraiment, avec les aurores boréales que nous avons eu la chance d'observer il y a quelques années, c'est probablement la plus belle chose qui nous ait été donnée de voir.
À bientôt en la carretera !
PS : pour ceux qui se demanderaient, la visite des chutes du côté brésilien ne demande pas énormément de temps : en 3 à 5h (selon votre vitesse de marche, le nombre de photos que vous prenez, le temps que vous voulez passer à contempler les chutes), c'est fait !
Même nous qui sommes particulièrement lents (que voulez-vous, on aime prendre notre temps, savourer chaque instant), et qui avons beaucoup attendu, n'avons mis "que" 4h30 Et aucun souci pour faire la balade en tongs.
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