top of page

Entre Buenos Aires et la Patagonie : Tandil & la Sierra de la Ventana

Ciel ! Déjà fin janvier !


Nous sommes le 23, et nous avons l'impression que le temps file... Nous serions bien restés quelques jours de plus à Buenos Aires, d'autant qu'Antoine, le propriétaire du merveilleux Chill House, a été plus que sympa niveau tarifs (il nous a fait un prix défiant toute concurrence), mais nous devons bien poursuivre notre route.


Et quelle route ! La perspective est réjouissante : à Tandil, vers laquelle nous nous dirigeons, nous attend Canela.


Canela est une amie de Johanna, rencontrée avec deux autres argentins, Paloma et Koko, lors de son « voyage initiatique » au Brésil il y a déjà huit ans. Avec eux, Johanna a appris l'artisanat, a eu soif, a eu faim, a vécu dans une situation plus que précaire, et... a été heureuse comme rarement dans sa vie.


Ils ont voyagé ensemble pendant quelques temps et tout partagé : le peu d'argent qu'ils gagnaient en vendant des bijoux sur la plage, la nourriture quand il y en avait, quelques moments de désespoirs et quelques frayeurs quand ils ne savaient pas où dormir ou quand l'un d'eux tombait malade, beaucoup de fous rires, de musique et de confidences...


C'est donc très émus que nous la retrouvons ! D'autant que le moment est très particulier : Canela s'apprête à donner naissance à son deuxième enfant, dont l'arrivée est imminente (en effet, Agustin naîtra à peine moins d'une semaine après notre départ).


Nous partageons un repas et pas mal de tournée de mate, en nous mettant mutuellement à jour sur les années passées... Que c'est bon de se retrouver !



Nous passons une bonne partie du lendemain avec elle, son amoureux Rodrigo et leur fils Joaquin, tandis que les cousines défilent. Mais nous ne voulons pas être importuns alors que Cane est bien fatiguée par la fin de sa grossesse, aussi, nous allons passer la nuit à El Dique, un grand lac artificiel tout proche.


L'endroit est charmant !


Vue sur les environs de Tandil depuis le moulin de Don Quichotte

Le lendemain, nous passons chez un mécanicien afin de changer notre liquide de refroidissement, comme nous l'a conseillé Rodri.


Ce qui aurait pu être simple se transforme en une véritable épopée, le mécano n'ayant pas trop l'habitude de s'occuper de Kombis... Joia finit par lui vomir dessus – nous n'avons pas trouvé d'autre expression : en effet, elle a littéralement « craché » par le radiateur tout le nouveau liquide de refroidissement sur le pauvre Manu (mécanicien en chef)...



L'équipe est super sympa et, en plus de nous laisser prendre une douche au fond du garage, nous invite à déjeuner dans la cour, où nous nous empiffrons avec les meilleurs empanadas de Tandil (rien que ça) !


La journée passe, et Quentin, dont le nom est définitivement trop compliqué pour les langues argentines, gagne un nouveau prénom : Daniel, adopté à l'unanimité. Il est déjà tard quand le circuit est enfin de nouveau fonctionnel, aussi Manu nous invite à dormir chez lui.


Pour la peine, nous lui préparons nos fameuses crêpes, alors qu'il met un point d'honneur à nous gaver de viande tout juste sortie de chez l'asador... Autant dire que nous dormons tous comme des bébés...


"Daniel" & Manu, le mécano le plus sympa du monde !

Le lendemain, nous le raccompagnons à son garage et nous séparons, alors qu'il refuse catégoriquement de se faire payer, bien que lui-même et un de ses employés aient passé au moins 5h sur Joia. Ça va être dur de trouver un mécanicien aussi cool...


Nous prenons donc la route, et comme elle est plutôt tranquille, Johanna fait ses armes et conduit pendant quelques heures ! Ce n'est pas évident car la région est très, très venteuse, mais nous arrivons sains et saufs dans la Sierra de la Ventana.



Après une petite balade, nous installons le campement pour la nuit, mais Daniel – oups... Quentin - a la mauvaise idée de coincer le hamac dans les essuies-glaces... Vu les rafales, ça ne manque pas : crack ! Un essuie-glaces s'arrache...




On scotche ça ni vu ni connu le lendemain matin, et après une petite halte à Bahia Blanca (Johanna s'est fait méchamment piquer par un insecte inconnu, et bien que Quentin ait réussi à enlever le dard de son orteil, ce dernier a doublé de volume, gratte, brûle, bref, un passage à la pharmacie s'impose), nous partons pour la Patagonie !



À bientôt en la carretera !

POSTS RÉCENTS :
TAGS :
Pas encore de mots-clés.
À PROPOS

Nous vous invitons à suivre notre grande aventure en Amérique du Sud ! 

 

Des préparatifs au voyage lui même, des petits détails aux moments inoubliables, nous tâcherons de vous faire partager notre expérience à travers quelques posts.

NOUS SUIVRE :
  • Facebook Vintage Stamp
  • Instagram Vintage Stamp
NOUS TROUVER
bottom of page