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Retrouvailles au sommet : traversée des Andes et arrivée à Mendoza

En ce 19 avril, nous nous apprêtons à quitter le Chili pour suivre à rebours les traces des troupes du Général San Martin (pour info, considéré comme le "libérateur" de la nation argentine, on le surnomme ici le Père de la Patrie. Rien que ça) et nous nous dirigeons vers le mythique Paso de los Libertadores, situé à environ 4 000 m d'altitude. Par chance, celui-ci est ouvert en ce moment : à cette altitude, les chutes de neige obligent régulièrement les autorités à fermer le col.


La route qui nous emporte à travers les Andes en ce 19 avril commence par grimper gentiment en direction de la frontière. À part les nombreux camions qu'il nous faut doubler régulièrement (et qui nous doublent aussi allègrement, on ne va pas si vite que ça avec notre engin...), rien ne perturbe notre périple et nous pouvons profiter du paysage grandiose.


Cependant, une fois connaissance faite avec les Andes, il s'agit de nous y attaquer pour de bon : la route forme des lacets encerclés par les montagnes les plus impressionnantes qu'il nous ait été donné de voir jusqu'ici. Nous grimpons vaillamment en dépit de la pente, et par miracle, personne ne souffre du mal des transports (pourtant, vu le nombre de virages côté chilien, il y avait de quoi craindre le pire).



En toile de fond, l'Aconcagua nous observe du haut de ses 6962 m. Il est d'une rare majesté, mais nous avons du mal à réaliser qu'il est si haut. Pourtant, le "colosse de l'Amérique" est le point culminant des Andes, et le plus haut sommet du monde en dehors de la chaîne de l'Himalaya en Asie (l'Everest culmine à quelques 8 848 m... De quoi donner le vertige !).


Le trajet est magnifique.


Nous attendons Dorian et Léa (souvenez-vous... Après les avoir rencontrés à Santiago, nous avons découverts ensemble Valparaiso) un peu avant le poste frontière.


Ce passage de frontière nous stressait un peu : files d'attentes interminables (parfois 6h de queue pour présenter ses papiers !), bouchons, fouilles systématiques et approfondies des véhicules... Cela se présentait comme une sacrée galère.


Contre toute attente, à peine 30 minutes après être arrivés au poste frontalier, nous sommes passés tous les quatre ! Pour la "fouille" du véhicule, une employée des douanes s'est contentée d'ouvrir notre porte latérale, avant de s'émerveiller sur notre aménagement (ce dont nous ne sommes pas peu fiers) et de s'inquiéter de savoir comment on dormait


EA-SY !


À quelques kilomètres de là, nous arrivons à Puente del Inca, où... Surprise ! Les Chausson sont en train de prendre l'apéro avec un autre couple de français, Elsa et Quentin, qui voyagent dans une magnifique ex-ambulance transformée par leurs soins en un petit cocon bien douillet.




Ces derniers nous invitent d'ailleurs gentiment à dîner avant que le froid polaire nous envoie tous au lit (ben oui, à près de 3 000 m d'altitude, il fait passablement frais une fois que le soleil se couche).


Le lendemain matin, la chaleur (presque) revenue, nous allons voir le fameux "pont" de l'inca, mais apprenons avec tristesse que si la température de la rivière est idéale pour un petit bain (37°), ses taux en CO2 et en fer sont tellement élevés qu'elle est impropre à la baignade... Dommage !




Après avoir fait nos adieux à la petite troupe, nous partons, toujours accompagnés de Léa et Dorian, faire un petit coucou à l'Aconcagua depuis le mirador situé un peu au-delà du poste-frontière (par lequel il est inutile de repasser).


La balade est sympa et facile, même si le souffle nous manque un peu par moments : nous sommes à environ 4 200 m au-dessus du niveau de la mer, et pas encore bien acclimatés à l'altitude.




Nous nous séparons de Dorian et Léa au retour de la balade, et prenons nous dirigeons vers la finca (ferme) Pagliafora, où Léo, le frère de Johanna, a travaillé il y a quelques années.


Nous y passons le week-end à découvrir la vie d'une petite ferme indépendante argentine, en discutant avec les volontaires et surtout avec l'incroyable famille Pagliafora, les maîtres des lieux.




Le séjour est bien agréable, mais horreur ! Notre super glacière ne fonctionne plus et nous n'avons plus l'électricité dans la Kombi ! Heureusement que nous serons bientôt en ville.


Le 23 au matin, nous quittons la finca pour... l'aéroport de Mendoza.


L'aéroport ? Mais pourquoi ?


Nous avons à y accueillir une invitée de marque, notre super guest star du voyage : Line, la maman de Quentin !


Nous voilà à trois dans Joia !

En effet, elle nous rejoint afin de partager 3 semaines de road-trip avec nous. Inutile de préciser que Quentin est particulièrement surexcité.


Ils y en a d'autres qui sont contents : nos copains les Chausson, sachant que Line arrivait, ont passé une petite commande et Line déballe ses trésors.


Coloriages et livres pour les filles, journaux et guide de la Bolivie pour les parents... Tout le monde est bien content. Mais c'est le cœur un peu serré que nous nous séparons car nous ne savons pas si nous aurons l’occasion de nous recroiser.


Bien entendu, Line est épuisée par son long voyage, aussi nous allons directement près de Mendoza dans une charmante bodega qui fait aussi chambre d'hôte, au milieu des vignes : la Posada Cavieres. Le propriétaire, un flamand parlant parfaitement le français, est très van friendly, et accueille les overlanders toute l'année dans un environnement privilégié. Un peu cher, mais chouette solution pour ceux qui en ont les moyens !



Un repos bien mérité !


Après avoir fêté Noël en plein mois d'avril (on ne peut pas dire que Line soit venue les mains vides... C'est carrément la fête), nous dégustons quelques vins du crû avant de passer à table - et d'en goûter d'autres, pardi !


Le lendemain matin est consacré à la réorganisation de la Kombi (avec une passagère et ses affaires en plus, nous ne pensons pas y arriver... Et pourtant si !), puis, l'après-midi, nous allons visiter Mendoza.


Sauf que... Mendoza à l'heure de la sieste (13h-18h)... C'est un peu mort. Comme la plupart des villes argentines d'ailleurs.


Cela ne nous empêche pas de nous balader en ville et de profiter de notre séjour ici pour passer voir un électricien : la prise de la glacière a fondu ET notre batterie auxiliaire (celle qui nous alimente en électricité dans la partie habitable du van) est morte...




Il y en a pour plus de 100 €... Très gentiment, Line nous offre la réparation.


Nous passons une dernière nuit à la bodega (non sans profiter encore un peu des vins locaux...) avant de véritablement commencer notre road-trip à trois.



À bientôt en la carretera !






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