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Road trip con la madre, partie 3 : de Cafayate à Salta - drame sur la ruta 40

Le 5 mai, nous quittons les vignobles de Cafayate, direction Cachi !


La route est longue, mais superbe.


En chemin, nous nous arrêtons manger nos sandwiches à l'agréable bodega JR, quelle part entre Angastaco et Molinos. Après des heures de route (bon, en vrai, le paysage est tellement beau qu'on s'arrête toutes les 5 minutes pour prendre des photos, mais bon...), c'est un lieu divin où nous dégustons une délicieuse limonade fraîche en regardant la majestueuse chaîne de montagnes.


En prime, la bodega abrite une vieille église du XVIII ème siècle... Et quelques lamas, dont un adorable bébé pas du tout farouche !





Un peu plus loin, nous faisons une nouvelle halte à Molinos, petit village de 5 000 habitants ayant été bâti il y a plus de 400 ans !


Nous y visitons la charmante église San Pedro de Nolasco, classée Monument Historique National depuis 1942, et tombons sous le charme de sa charpente en bois de cactus, son toit traditionnel en ardoise et son surprenant chemin de croix... en broderie !


L'hacienda Los Molinos, aujourd'hui transformée en hôtel de luxe, vaut également le coup d'oeil.



Mais le soir approche, et nous n'avons pas mangé grand-chose aujourd'hui, aussi nous reprenons notre route et arrivons enfin à Cachi,, charmant village colonial fondé à une date inconnue par l'ethnie des Diaguitas, bien avant l'arrivée des espagnols.




Johanna est épuisée et se sent vraiment mal : mal au ventre, mal au crâne, elle n'en peut plus. Elle accompagne cependant Line et Quentin qui vont prendre l'apéro en terrasse sur la place, et décide de se contenter d'une infusion de coca.


Et là, miracle : la coca lui fait un bien fou et lui donne un bon coup de fouet.


Tant mieux, car à côté de nous, une grande tablée de motards discute de son trajet du jour. Or, ils viennent justement de San Antonio de los Cobres, où nous souhaitons nous rendre le lendemain par la ruta 40, et cette portion est réputée particulièrement difficile.


Les motards nous affirment que nous passerons, même s'il y a plusieurs gués à passer.


Rassurés, nous allons au restaurant pour dîner, et Quentin en profitera pour goûter... du lama ! Réaction "c'est pas fou, mais c'est pas mal". Bon. Au moins, il a eu le mérite d'essayer.


Line et Johanna, impressionnées par l'effet de l'infusion de coca sur cette dernière (elle boit un mate de coca toutes les demies-heures depuis que nous sommes arrivés à Cachi et tient le coup, alors que sans, elle serait sans doute déjà au lit depuis bien longtemps), profitent d'une boutique encore ouverte pour acheter de gros sachets de feuilles de coca séchées. De quoi se faire des infusions pour un bout de temps !


Le lendemain matin, nous visitons la ville...




... et son musée : le musée archéologique Pio Pablo Diaz est probablement le plus complet de la région, et abrite dans un magnifique bâtiment une magnifique collection de céramiques, armes, bijoux et autres instruments de musique tant de l'époque précolombienne que de l'époque coloniale.




Avant de quitter la ville, nous allons aux renseignements (les motards d'hier étaient bien gentils, mais bien soûls...) : office du tourisme et policiers nous assurent que nous pourrons arriver sans encombre jusqu'à San Antonio.


Ni une, ni deux, nous voilà en route !


Et quelle route... Elle est effectivement très difficile (mauvaise piste de terre régulièrement coupée par des cours d'eau (heureusement peu profonds, nous arrivons à les traverser), mais nous en prenons plein les yeux.



Quand soudain, c'est le drame :


Line & Johanna en pleine crise existentielle : passera ? Passera pas ?

On a beau sonder, se tâter, le sol est vraiment meuble là-dedans, et c'est bien profond...


Surtout, si nous décidons de tenter le coup et que nous nous enlisons, il y a très peu de chances de pouvoir nous faire dépanner : nous n'avons croisé personne depuis que nous avons quitté Cachi il y a près de 4h.


C'est trop risqué, nous devons faire demi-tour.


Inutile de vous dire à quel point Quentin, qui conduit depuis ce matin, est en colère !


Nous devons revenir presque jusqu'à Cachi pour prendre l'embranchement qui nous conduira sur la route asphaltée menant à Salta. De là, nous pourrons reprendre la direction de San Antonio (mais au prix d'un détour phénoménal, même sans compter l'aller-retour inutile d'aujourd'hui).


Sans compter que cela nous fait passer par la Cuesta del Obispo, une route particulièrement sinueuse et pentue,.



Arriver au col est difficile, mais le pire est à venir : des heures de descente ultra raide dans le brouillard et sous la pluie (alors que le temps est au grand beau de l'autre côté).


Épuisés, nous cherchons un endroit où dormir, et après nous être perdus un bon paquet de fois, nous arrivons à une ferme indiquée comme accueillant les overlanders les gens en van, quoi)...


Pas très engageant, le portail...



À bientôt en la carretera !



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